Bilan 2015 – Les planètes s’alignent
Alors attrapez une boisson chaude ou gardez-le pour plus tard !
Et bien faisons de même avec le bilan de l’année passée
et les prévisions de l’année à venir !
WOW
C’est la seule chose que j’ai en tête pour décrire le début 2016. Et pourtant nous arrivons à peine à la fin du mois de janvier… C’est fou.
Mais tout ce qui est à venir (et nous le verrons dans la suite de l’article) n’est que la conséquence logique des décisions que j’ai prises en 2015.
Alors remontons un peu le temps.
2014 : je veux changer de vie
C’est un point que j’ai déjà évoqué dans mon article de juin 2015, je ne me suis jamais vraiment plu dans ma vie de freelance.
Cette relation donneur d’ordre – exécutant ne m’a jamais réellement emballé et alors que je pensais fuir le salariat, je trouvais une nouvelle façon de me faire dicter ce qu’il fallait que je fasse.
Alors oui, j’ai un problème avec l’autorité. C’est pas nouveau.
Mais cela atteint son paroxysme quand la personne en face donne des consignes qui, à mon sens, ne vont pas l’aider au bout du compte.
Quand on est freelance, on goûte à la liberté de ne pas avoir de patron
Mais bien sûr !
A contrario, on accumule les patrons et ils sont tous plus pressés les uns que les autres. Ça en devient usant.
On finit par vivre sa vie en fonction des deadlines des autres. Impossible alors de passer des vacances tranquilles puisque les mois de janvier et de septembre sont symboliquement parfaits pour lancer un site (par exemple) !
Bref, imaginant une vie plus exaltante, je tente une aventure musicale en 2014 en formant un duo de RnB alternatif. J’en ai déjà parlé par le passé, ça n’a pas marché avec mon associé… fin de l’histoire et retour à la case départ.
Mais pour pouvoir tenter ce projet à côté, il m’a fallu rechercher des moyens de travailler avec moins de clients. Ou de ne plus travailler qu’avec les clients qui ont des besoins récurrents.
C’est le début du « pivot » qui m’amène où j’en suis aujourd’hui.
2015 : tout se met en place
Dans la continuité de l’année précédente, j’ai cherché à maximiser mon temps disponible pour réfléchir à la suite.
Le but était de travailler 3 jours par semaine pour des clients et d’en avoir 2 pour moi.
Je ne suis pas sûr d’avoir réellement réussi comme je l’entendais mais les résultats sont là : on peut dire que les choses ont enfin bougé profondément.
Alors je vais vous présenter cela point par point.
Côté pro d’abord
Parce que oui, je vous raconte surtout ma vie professionnelle mais vous le verrez, le côté personnel entre aussi beaucoup en jeu.
Mais on y revient tout à l’heure.
D’où viennent les revenus ? De l’affiliation et des prestations de webmarketing
Restons sur un aspect « business » pour commencer si vous le voulez bien, parce que les chiffres racontent une histoire. Et le fil conducteur va nous amener en 2016.
Mon activité de 2015 peut se résumer facilement : 80% de mes revenus proviennent de deux catégories seulement.
Tout d’abord il y a le webmarketing que j’ai fait pour 2 clients. Dont l’un d’entre eux qui représente 90% de cette catégorie. J’aurais même pu aller plus loin en décidant de me séparer du client à 10%.
Mais souvenez-vous : je voulais me concentrer sur les clients aux besoins récurrents en 2014. Et bien ça a payé. D’ailleurs ces deux clients sont toujours là en 2016.
Et ensuite il y a l’affiliation, qui a commencé à prendre forme à la mi-2015 pour littéralement exploser en fin d’année.
Le principe est assez simple : il y a certains produits que j’utilise tous les jours et que je conseille fortement. Et il se trouve que ces fournisseurs disposent d’un programme d’affiliation : ils rémunèrent donc leurs apporteurs d’affaires.
L’exemple le plus probant est celui d’ElegantThemes : le fournisseur de thèmes que j’utilise. Je suis réellement convaincu de la qualité de leurs produits et je n’hésite pas à le partager.
Surtout sur WPMarmite, regardez mes articles sur ElegantThemes et Divi par exemple. Je partage de façon honnête et transparente mon avis sur leurs produits.
Et en fin d’article il y a des offres promotionnelles qui contiennent des paramètres dans l’URL. C’est à dire qu’ainsi les fournisseurs peuvent savoir QUI leur a apporté des ventes.
Par exemple pour ElegantThemes un lien d’affiliation a un suffixe comme celui-ci : ?id=10897_0_3_5. (Je l’ai inventé celui-là, ce n’est pas le mien)
Le fournisseur voit que je lui apporte du trafic, il peut mesurer les ventes qui suivent et je suis alors rémunéré en conséquence.
Bref, ces articles sur WPMarmite commencent à être une source de revenus vraiment viable. Mais surtout, cela me force à faire des recherches, à rédiger, à transmettre mes connaissances…
Et ça c’est d’autant plus important parce que c’est l’axe principal de 2016.
Et la formation en 2015 ?
Ça c’est le point qui fâche. Clairement.
Tout le marché de la formation continue a été chamboulé par la disparition du DIF et l’arrivée du CPF. Ce qui a mis un terme à mes sessions de formation WordPress en présentiel à Toulouse.
Je me suis alors concentré sur mon gros client de webmarketing pour avoir la majeure partie de mes revenus de l’année. Même si en soi cela reste dangereux de ne pas suffisamment diversifier son activité.
Mais bon, faute de formation continue, je me suis laissé tenter par quelques missions de formation initiale : auprès d’étudiants en web notamment.
Alors en soi, c’est bien. Il faut former la génération à venir… mais moi ça ne m’attire pas.
Et je sais qu’a contrario, il y a plein de personnes pour qui c’est une vocation que de former des jeunes. Une consultante toulousaine l’affirme même : « Ah les jeunes, c’est mon point faible ! »
Mais pour moi c’est pas vraiment ça. Je préfère largement quelqu’un qui a choisi de me voir en conférence ou qui a payé sa place de formation, plutôt qu’un jeune qui subit mes cours dans un gros package qui lui donnera un diplôme.
Je vois les situations dans lesquelles j’ai le plus d’impact et c’est pour cela que j’ai décidé de ne plus intervenir en écoles.
Puis vous le verrez, en termes de transmission de savoir auprès de personnes vraiment intéressées, je vais être comblé en 2016 !
La 4ème refonte de mon site
C’est une honte : je voulais faire tout un article à ce sujet et je n’ai jamais pris le temps de le faire. Je me suis laissé happer par le travail et les deadlines. Décidément !
(Et franchement, c’est la faute aux formations que j’ai donné en écoles, qui m’ont pris un temps fou. Triple regret donc : cela m’a coûté de l’argent (manque à gagner), du temps et de l’énergie)
Mon site était déjà sous Divi pour sa V3 (et j’en étais déjà satisfait) mais là j’ai décidé de changer de charte, de positionnement, d’architecture de contenu… sans changer de thème pour autant.
Je voulais tout refaire pour montrer un changement dans ma vie professionnelle.
J’ai énormément appris lors de cette refonte parce que pour une fois j’ai fait un travail un peu plus digne d’un webdesigner. Même si je n’en suis pas un.
Je suis allé m’inspirer pour voir comment étaient fait les sites que j’appréciais beaucoup. J’ai pris beaucoup de notes, j’ai fait pas mal de recherches sur la taille des typographies ainsi que sur les couleurs dans les palettes de Material Design…
Et ensuite je suis passé à l’intégration. Alors que c’est plutôt dans l’autre sens que je procédais.
Mais bon, vous avez déjà du vous en rendre compte depuis le début de ce billet : j’ai mis un soin tout particulier à faire de belles mises en forme pour les articles.
Mon but étant que la lecture soit la plus agréable possible et il le faut : j’écris beaucoup trop alors si le design n’est pas au rendez-vous, personne ne lirait mes articles jusqu’au bout !
Mon projet pour freelances est abandonné
Avec plus de temps à ma disposition (j’ai quand même réussi à faire de la place en 2015), je me suis demandé ce que je voulais faire ensuite. Parce que je me suis toujours senti plus entrepreneur que freelance.
Et à chaque fois que je suis dans cet état d’esprit, je me pose les mêmes questions :
- Dans quel(s) domaine(s) suis-je suffisamment à l’aise pour transmettre ou appliquer mon savoir ?
- Sur quel(s) sujet(s) ai-je suffisamment d’expérience pour que le client ou l’apprenant y trouve un bénéfice ?
- Y’a-t-il des personnes intéressées par ce que je vais proposer ?
- Sont-elles prêtes à payer pour accéder à cette prestation ? (Oui, il faut bien vivre et payer les factures)
Et étant donné que je ne voulais plus « vendre mon temps », il me fallait écarter rapidement tout ce qui pouvait ressembler à ma vie de freelance.
Tiens justement, est-ce que dans mon activité indépendante j’ai fait des choses intéressantes ? Oui.
Est-ce que j’ai fait des recherches ? Ah oui, côté juridique, côté comptabilité, côté marketing, commercial… Il y a du potentiel !
J’ai alors entrepris de lancer une étude de marché auprès des freelances toulousains que je connais. Et encore merci à eux d’avoir joué le jeu.
Mais après la phase qualitative de l’étude de marché, j’ai déchanté.
En effet les conclusions pointaient toutes dans la même direction : il aurait fallu que je coache beaucoup de freelances. On était sur un domaine où ils estimaient qu’une réponse standardisée à leurs problèmes ne leur allait pas.
Et je m’en rends compte : tout le monde se dit unique et pense donc qu’il lui faut une écoute et une réponse taillée pour lui.
Enfin bref, je me suis quand même embarqué pour plusieurs mois de coaching gratuits afin de voir si le fonctionnement allait me plaire.
Et après quelques premières semaines encourageantes je dois dire que je suis un mauvais coach. Mais bon, je n’ai pas suivi de formation pour en devenir un non plus.
J’ai tenté, certains ont pu en bénéficier… et on s’arrête là.
—
Voilà pour la partie pro de 2015 ! Mais elle n’aurait pas été possible sans une sacrée dose de discipline et de motivation.
Le côté perso vient rendre le pro possible
Cela faisait longtemps que je me laissais vivre en fait. Cependant je n’en avais pas conscience.
Je ne lisais plus, je souffrais d’isolement, j’étais débordé… Mais tout ça je ne l’ai pas senti.
Il me fallait un coup de pied pour se sortir de cette situation et j’en ai eu deux :
- Le désir de penser à l’avenir se faisait pressant… mais je n’avais pas le temps de le faire. Alors même que je ne me sentais pas si débordé que ça. Il fallait donc changer les choses.
- Et l’absence de climatisation dans mon bureau m’a poussé à ouvrir les portes d’Étincelle Coworking et d’y travailler à mi-temps pendant 6 mois. C’est ainsi que j’ai pris conscience de mon isolement.
Allez, je vous raconte tout ça. Et ça commence à des moments de la journée où nous ne sommes pas nombreux debout.
Les routines matinales
Après avoir connu le travail nocturne pendant mes années d’étude, j’ai vite compris en 2014 que le travail matinal était plus sain.
Le challenge de se lever tôt est même plus intéressant : il est plus difficile de se forcer à se lever le matin que de s’empêcher à ne pas se coucher le soir. La victoire n’en est que meilleure.
Mais disons que je l’ai mal procédé pendant longtemps, c’est à dire que je commençais à travailler juste après le réveil. Et ça ne marchait pas spécialement.
Il était facile de repousser le réveil, rien qu’à la pensée de ce qui m’attendait :
- Quelque chose de passionnant ? Non.
- Quelque chose de divertissant ? Non.
C’étaient souvent des tâches rédactionnelles ou des side-projects qui m’attendaient à la sortie du lit. Des choses que je repoussais continuellement.
Heureusement j’ai repris mes efforts de développement personnel au mois de mars 2015 et j’ai eu la chance de tomber sur un podcast où l’on parlait d’un livre fantastique : The Miracle Morning.
Depuis, tout a changé. Mais au delà de me lever tôt, je sens maintenant que j’en suis dépendant. C’est la seule façon que j’ai de vivre des journées bien remplies et épanouies.
Mais cela mériterait un article à part entière. Je ne vais pas vous en dire plus pour le moment.
Bref, avec plus de 6 mois de recul sur les routines matinales, je peux vous dire que j’ai maintenant découvert le secret pour les faire tenir sur la durée !
Et grâce à cette auto-discipline, mes journées commencent plus tôt, sont plus productives et finissent avec un plus grand sentiment de satisfaction.
De plus, elles me permettent de travailler à des moments où je ne suis pas sollicité : je peux alors rêver réfléchir en toute liberté.
Le coworking
L’été 2015 a particulièrement été chaud, surtout en juillet. Et travailler en caleçon toute la journée ou entendre le vrombissement d’un ventilateur non-stop (sans être rafraichi pour autant) m’a poussé à vouloir du changement.
J’en perdais même en productivité parce que les nuits étaient trop chaudes. En effet, je dormais mal donc j’avais besoin de plus de sommeil donc je n’arrivais pas à me lever. Donc mes journées de travail en étaient impactées.
Il a donc fallu sortir de ce cycle infernal et j’ai alors expérimenté le coworking à mi-temps, en mode ultra-matinal.
En gros j’avais les clés d’Étincelle, j’arrivais peu après 6h et je ne repartais qu’à midi. Ce qui faisait une belle matinée de travail, oui.
L’après-midi j’enchaînais avec une sieste de 1h30 et ensuite il ne me restait plus qu’à traiter les mails, faire de la veille ou être en réunion téléphonique avec les clients.
C’est un point fondamental que j’ai gardé : je mise tout sur mes matinées.
Mais qui dit coworking dit aussi coworkers, dit aussi distractions. Ça a été dur au début parce que je venais là pour travailler et avancer. Et d’autres venaient pour travailler et partager.
Et puis je me suis rendu compte que j’avais besoin d’échanger avec les autres personnes présentes. Et pour concilier la productivité et les échanges j’en suis venu à utiliser un système de productivité par pomodoros (on a même fait une expérience de pomodoros collectifs, vous pouvez voir l’explication sur le blog de Philippe Couzon).
Avec des pauses toutes les 25 minutes, je pouvais plus échanger et discuter autour de la machine à café. Ça m’a fait le plus grand bien et c’est là que j’ai senti que j’étais vraiment seul chez moi.
Enfin… plus maintenant.
L’arrivée d’Alice
Je ne vais maintenant plus au coworking (jusqu’à la prochaine vague de chaleur ?) parce que je ne suis plus seul chez moi en journée.
En effet, dans la continuité des projets que je voulais lancer, j’ai compris que je ne pouvais pas y arriver seul. Je ne pouvais pas continuer à autant partager mon temps entre les clients et les nouveaux projets.
Parce que oui, développer de nouvelles sources de revenus est très important. Mais il faut aussi continuer à en produire en même temps.
C’est un jeu d’équilibriste que je commence à maîtriser et je bénis l’auto-entreprise la micro entreprise et ses avantages fiscaux pour ça.
Mais revenons à nos moutons : j’ai donc demandé à Alice, ma fiancée, de me rejoindre à temps plein et elle a accepté.
Donc nous sommes maintenant deux dans le bureau : il n’y a plus d’isolement et il est bien plus pratique pour nous de pouvoir parler à voix haute pour échanger sur notre travail.
Ce qui est incompatible avec le coworking.
Elle m’aide maintenant à gérer les 2 clients que l’on a gardé et elle m’épaule sur à peu près tous les autres projets.
Certains fronceront les sourcils en clamant qu’il ne faut pas mélanger la vie professionnelle et la vie de couple… Ce sera probablement l’objet d’un futur article lorsque l’on aura suffisamment de recul.
Mais en attendant, ça se passe très bien.
—
Vous l’aurez compris : 2015 aura été une année forte en changements aussi bien professionnels que personnels.
Mais tout va dans la même direction : monter des projets épanouissants où j’aurai de l’impact. Et gagner ma vie de façon honnête au passage.
Voici un aperçu de ce qui m’attend cette année et certains projets peuvent vous intéresser.
2016 : c’est parti pour une nouvelle vie
Pour que les planètes s’alignent en 2015, il aura fallu les « pousser » dans ce sens. Pour que des projets voient le jour en ce début d’année, j’ai commencé à les préparer bien en amont.
Et c’est un point assez important qui va à l’encontre des bonnes résolutions de la nouvelle année.
Si vous voulez changer votre vie, n’attendez pas une date symbolique pour commencer à y réfléchir !
J’ai pris certains engagements l’été dernier, d’autres au début de l’automne, certains juste avant les vacances d’hiver… Mais tous menaient à une date de prise d’effet : les premiers jours de janvier 2016.
Ainsi mon activité de freelance est maintenant limitée à 2 jours par mois. Mon « gros » client en WebMarketing n’a pas été spécialement content de cette décision mais il commence à s’y faire.
Il me reste donc 20 jours ouvrés par mois (je ne vous compte pas les extras du week-end) qui vont tous dans un seul sens : développer et transmettre mon expérience sous WordPress.
Et cela va prendre 3 formes :
- La formation WordPress en e-learning avec WPChef, aux côtés d’Alexandre Bortolotti et Maxime Bernard-Jacquet.
- Des tutoriels autour de Divi et des produits d’ElegantThemes avec ElegantSchool. 50 personnes ont déjà souscrit à mon offre de lancement.
- Et beaucoup, beaucoup d’articles sur WPMarmite, sur WPToulouse et sur ce blog. Je compte bien partager plus souvent ce que je fais, comment je le fais, ce que je découvre…
Je dois donc écrire plus. Tout en apprenant à écrire moins.
Contradictoire ? Non.
Je dois juste écrire plus d’articles moins longs. Je ne pourrais pas éternellement vous prendre 14 minutes de votre temps pour chacun de mes écrits !
Je ne suis qu’au début de ma vie « de rédacteur » et j’investirai beaucoup d’heures à m’améliorer !
Conclusion
2016 a commencé sur les chapeaux de roue avec le lancement de deux projets phares et elle n’annonce que de belles choses pour la suite.
Quand je regarde derrière moi et que je me demande comment j’en suis arrivé là, je n’ai qu’une chose à retenir :
Plus on partage et plus on s’enrichit
Il y a plusieurs niveaux de lectures dans cette affirmation. Certains y verront l’aspect pécunier. D’autres la richesse intellectuelle…
Alors je vous laisse méditer là dessus !
Et si vous avez des questions ou que vous souhaitez des éclaircissements, continuons la discussion dans les commentaires !
Array
Aucun commentaire